Je remercie Dominique pour m’avoir fait découvrir cette auteure, amie de Virginia Woolf dont elle est spécialiste. Allez sur son blog pour en savoir plus !
Quelle jeunesse chez cette vieille dame de 88 ans qu’est l’héroine du roman ! Quelle espièglerie et en même temps quelle profondeur psychologique chez son auteure Vita Sackville-West ! Le texte publié en 1931 n’a pas pris une ride.
Ce drame récent leur avait fourni le prétexte d’une nouvelle phrase : «Mère est merveilleuse». C’était exactement ce qu’on attendait d’eux. […] Mère est merveilleuse mais que va-t-on faire d’elle ? Évidemment, elle peut demeurer merveilleuse le restant de sa vie.
Henry, lui, l’aimait mais qui aurait osé suggérer que cela impliquât qu’il renonce à la vie qui était la sienne ! Au contraire, en faisant l’acquisition de son épouse, il semblait ainsi ajouter un petit extra à sa carrière […]. Il continuerait à jouir de sa vie d’homme […] sans changer de nom pour indiquer son nouveau statut.
On savoure les images des souvenirs de l’héroïne qui aurait tellement souhaité devenir peintre au lieu d’endosser le costume et les bijoux de vice-reine des Indes.
Un vol de perruches bleu turquoise les frôlait, avant de se lancer en sifflant dans les airs. […] leur vol dessinait une vaste courbe, comme si une main invisible avait dispersé une poignée d’émeraude au-dessus de la Maison du Poète.
A la fin d’une vie, «adossée à la mort», on sait ce qui est vraiment important. Elle se souvient d‘instants précis:
elle établirait des programmes avec les épouses des missionnaires » […]. Mais par quelle étrange perversion, le vol léger des papillons était-il toujours demeuré le plus important ?
le Blog d'Annbourgogne 
Ann, je n’ avais pas vu votre article sur « Toute passion abolie » . Il est bien et merci de votre delicatesse, mais vraiment, je ne meritais pas d’ etre citee ! Vous etes tellement calee .
Je ne pouvais faire autrement que vous citer, vous qui m’avez fait découvrir cette auteure ! Je vous en remercie.