En cette période de guerre ( de religion, économique, politique…), il est bon de lire un ouvrage qui remet l’histoire en perspective et donne des outils pour mieux comprendre et réfléchir, tant il est vrai qu’il n’y a pas grand chose de nouveau sous le soleil en ce qui concerne ce dont peut être capable l’être humain, individuellement ou collectivement. Je veux parler de :
- Nos Ancêtres les Gaulois et Autres Fadaises – de François Reynaert. (publié en livre de poche)
En voici quelques extraits qui en diront plus qu’un long discours :
« Après avoir tué, tué, tué, les chevaliers et les soldats, couverts du sang qu’ils ont versé, se prosternent devant le tombeau du Christ, l’âme en paix et le cœur en joie. »
On y parle aussi de la croisade des enfants, qui n’est pas sans rappeler ces jeunes qui partent vers Daech de manière tout aussi incompréhensible.
L’auteur démontre que devant un même fait, l’interprétation peut être bien différente selon le point de vue. Ainsi lorsqu’on sait que Richard cœur de lion, né en Normandie, ne parlant pas anglais, ne passera que six mois dans toute sa vie en Angleterre, on comprend à quel point on peut nous manipuler en prêtant aux instigateurs des guerres des buts et des pensées bien éloignés de la réalité.
Ce livre se lit d’un trait et me semble être un éclairage incontournable sur l’Europe et l’Humanité.
Passons à quelque chose de plus léger, de plus gai. Je veux parler du spectacle et de l’interprétation de l’extrait « L’Amour est Enfant de Bohème » par Stromae. Je suis absolument admirative de la synthèse réussie des influences de Brel, de Boris Vian, de Mickaël Jackson, entre autres, avec une originalité et une actualité étonnante grâce au décalage humoristique perpétuel. Un vrai personnage, un spectacle prenant, bravo vraiment !
J’ajouterai cet étrange sentiment ensuite lorsque la présentatrice s’adresse à lui : Stromae m’a fait penser à l’albatros de Baudelaire, il n’était plus dans son élément.
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