Du Temps pour soi


Parfois, une pause bien-être ou une séance hebdomadaire d’une activité centrée sur l’épanouissement personnel peut faire gagner beaucoup de temps, d’énergie et d’efficacité par la suite. Chacun a pu le constater par expérience. Mais quittons cette comptabilité étroite et décidons, tout simplement, de s’aimer, de se gâter, de se remercier. Nous faisons beaucoup pour les autres, courant d’une activité à une autre et notre corps nous seconde de son mieux, laissant parfois échapper un signal qu’il nous faut prendre en compte.

STOP! Arrêt sur image ! Une heure de parenthèse pour faire le point. Mais où aller ?

  • Rien, c’est bien aussi.
  • Un peu de méditation, pourquoi pas ?
  • Une aide par la sophrologie pour enfin lâcher prise ( Sylvie Marie Cornut, à Varennes le Grand – Saône et Loire, saura faire se détendre les plus crispés, même ceux qui n’y croient pas ou ceux qui pensent qu’ils n’y arriveront pas.) – C’est aussi valable pour les enfants, qui subissent beaucoup de pression. 06 06 54 31 45 –
  • Une séance de Shiatsu ou de Raiki ? C’est avec Danielle, à la même adresse : 23 B rue du 8 Mai 1945 – 06 81 16 72 31 –
  • Peut-être de la réflexologie plantaire, avec Geneviève – 06 71 97 13 02, c’est juste à côté de l’institut de beauté SensÔ – 03 85 41 45 05 –
  • Le tai Chi Taoïste reprendra en janvier à St Loup de Varennes avec Christian – 06 21 80 26 14 –
  • Un lieu culturel hors du temps : L’hôtel du Lion d’Or à Simandre. https://www.liondor.org/ – On sort de leurs spectacles ébloui et ressourcé.
  • D’autres idées ? Essayez un peu tout puis trouvez ce qui vous convient.

Il est important que vous ayez assez de valeur à vos propres yeux pour consacrer une heure de votre temps et un peu d’argent à vous occuper de vous-même. En fait, rien n’est peut-être plus important. Quand vous irez bien, les autres autour de vous iront mieux.

Et chacune de ces séances découverte peut faire l’objet d’un cadeau de Noël qui, pour une fois, ne viendra pas de Chine et ne risque pas la pénurie. Vous serez sûr(e) de faire plaisir et en plus, c’est aussi bon pour la planète.

Novembre 2021


Un peu de gourmandise pour commencer avec une recette: Le fromage fort – recette de ma grand-mère Maria

Suivi d’un petit billet d’humeur:

Petite expérience du collectif ou Comment accepter nos différences

Disons-le d’entrée, j’ai du mal à faire partie d’un collectif. Pour citer Brassens : « Dès qu’on est plus de deux, on est une bande de cons ». Il faut bien pourtant parfois sortir de sa zone de confort et aller rencontrer l’autre, dans son altérité justement. De cette immersion d’une semaine chez les bobos, j’ai retiré quelques observations:

D’abord, effectivement, pris séparément, chaque membre se sentait en prise avec la nature, plus ou moins écolo, avec les contradictions que nous avons tous, et bienveillant. Cela, je l’ai senti, constaté, apprécié.

C’est un phénomène bien connu : en bande, on subit une pression intérieure pour ne pas se désolidariser du groupe et on agit parfois d’une manière contraire à ce qu’on est vraiment.

Par exemple, la personne qui se proclame notre guide en montagne nous entraîne à travers un champ cultivé et nous piétinons tout à la manière d’une harde de sangliers. L’alternative aurait été de faire le tour, ce qui rajoutait une cinquantaine de mètres tout au plus. Mais prendre la route, se conformer aux chemins tracés, c’est endosser l’image de celui qui se soumet aux règles. L’anarchiste va où bon lui semble. Paradoxe donc: Je me soumets à la règle commune du groupe pour ne pas apparaître justement comme celui qui se soumet aux règles communes de la société, et ceci contre mon souhait profond. A deux, nous aurions discuté du chemin à prendre, nous n’aurions rien imposé. Exit la démocratie.

Autre exemple, alors que l’objet du stage était justement de se relier au vivant, on fonce en hurlant sur les chemins parce qu’on veut faire décoller les rapaces de leur aire pour mieux admirer leur vol. A cet instant, j’ai eu envie de proposer un questionnaire au groupe: « En tant qu’être humain vivant parmi les vivants, vous considérez-vous comme:

  • Ni plus ni moins important qu’un animal ou qu’un brin d’herbe.
  • Plus important, l’homme est la race supérieure et son bon plaisir prime.
  • Moins important, vous êtes dans cette zone naturelle comme un humble invité, vous ne souhaitez pas trop déranger.

Et j’ai compris plusieurs choses, d’abord qu’apparemment la plupart des citadins présents ne ressentaient pas viscéralement ce que leur passage imposait à la nature environnante, ensuite qu’il est un rythme auquel s’accorder si l’on veut participer à cette vie globale, qui n’est pas celui de la vitesse mais plutôt celui de la contemplation, qu’il y a un temps aussi, plutôt aux heures matinales que tardives, où l’animal que nous sommes sent le danger. Et surtout, qu’il est ici question d’une attitude, plus que de petits gestes ou de grandes explications dans les media. « Etre » plutôt que « Faire » ou que « Dire ».

En conclusion, je dirai bien que le travail qui nous attend commence à l’intérieur de nous-mêmes et qu’il y est question d’humilité et de soumission aux lois supérieures de la Nature. Il y a du boulot !

Après ce billet d’humeur, voici une très rapide étude de texte pour ce mois de frimas:

La Horde du Contrevent / Alain Damasio

Un bonne adresse de chambre d’hôtes ou de gites dans les Alpes de Haute-Provence, près de Sisteron: le domaine Les Rayes (www.lesrayes.fr), très isolé et situé au coeur d’un paysage extraordinaire.

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