
A l’occasion de cette nouvelle année, je vous souhaite de trouver ces mille petits instants de bonheur qui nous sont offerts chaque jour. Ils étaient là déjà en 2020, comme les années précédentes mais il faut parfois un peu les chercher, ils sont discrets. On reconnait trop souvent le bonheur au bruit qu’il fait en partant (merci Jacques Prévert).
Enfin cette année sera aussi ce que vous en ferez : faire un voeu, c’est un bon début, dans « voeu » il y a « volonté » mais ensuite il faut mettre l’énergie suffisante pour qu’il se réalise. Prenez donc vraiment soin de vous au niveau physique comme sur le plan moral et sur celui de votre habitat: la planète Terre. Ca commence aujourd’hui.
Certains me suivent depuis des années, je leur adresse un salut particulier et je souhaite aussi la bienvenue aux « petits nouveaux ».
Je recommande le livre de mon ami Pierre Léger : Morvandelle Randonnée, qui vient de paraître. Il contient entre autre un joli texte sur Noël.
On m’a offert A Promised Land, le dernier livre de Barak Obama, j’en parlerai bientôt.
L’article du mois, c’est Janus, le dieu des portes.
Une bonne nouvelle pour terminer: La ville de Barcelone a réfléchi à un espace mieux partagé avec les piétons, les femmes, les enfants, les personnes âgées… La mise en place de bancs, d’espaces de jeux, de zones piétonnes a fait revenir la vie: les gens se parlent, créent des liens, ont plaisir à flâner, se sentent plus en sécurité parce qu’il y a du monde et moins de ruelles désertes – Tout cela hors covid bien entendu mais au printemps, cette épidémie aura pratiquement disparu.
En attendant la prochaine, malheureusement, car tant que les gens mangeront des biscuits et des pâtes chocolatées à l’huile de palme et de la viande nourrie au soja d’outre Atlantique, on réduira les forêts et on rapprochera des habitations une faune sauvage qui est un réservoir à virus. Mais ça, vous le saviez déjà.
Peut-être une occasion de lire ou relire Les Fantômes du Futur(d’Annick Bourbon Rochette) , qui a connu un regain des ventes et d’intérêt de la part des médias récemment, avec la pandémie et le confinement.
Bref, je nous souhaite à tous d’apprendre à danser sous la pluie et à aimer, vivre et se rencontrer malgré les virus.

