Roald Dahl


les deux couvertures
les deux couvertures

Chacun connait les livres pour la jeunesse de Roald Dahl, merveilles de vérité enfantine et d’humour. J’aimerais ici parler plutôt de ses autobiographies : Moi, Boy et Escadrille 80, deux romans qu’on n’oublie plus une fois qu’on les a lus ou plutôt dévorés.

On sait que Roald Dahl est né en 1916, au pays de Galles et qu’il s’engagera dans la RAF comme pilote de chasse pendant la seconde guerre mondiale.

La collection Folio Junior propose plusieurs photographies familiales de l’écrivain qui nous a quittés le 23 novembre 1990.

D’entrée, Roald Dahl nous prévient : ce ne sont pas des autobiographies mais plutôt des souvenirs d’enfance. Sa vie, et même sa genèse, puisqu’il évoque aussi ses parents et grands-parents, qui ont eu des destins peu communs, sont des romans incroyables et c’est toute une époque qui renait pour les lecteurs.

Ainsi le médecin appelé pour le coude cassé de son père, alors âgé de quatorze ans:

ce personnage fit une entrée aussi majestueuse qu’éthylique dans son buggy attelé d’un cheval.

Ce qui ressort des personnages de cette famille, c’est leur incroyable volonté, leur ingéniosité, en fait leur amour de la vie. C’est pourquoi ce roman fait partie de ceux qui laissent leurs lecteurs comme renforcés, plus dynamiques, pleins d’une énergie nouvelle.

Leur propre père, un aimable géant de près de deux mètres, ne possédait pas l’énergie et l’ambition de ses fils, et il refusa de souscrire à ce projet absurde. Lorsqu’il leur interdit de partir, ils s’enfuirent de la maison et se débrouillèrent pour payer leur voyage en France en travaillant sur un cargo.

Au cours de la lecture, nous apprendrons l’histoire de ces frères qui firent tous deux fortune chacun dans un pays différent. Nous saurons aussi ce qu’est une « boîte à nanan ».

Nous irons en Afrique avec le second tome : Escadrille 80, au pays des mambas géants. Anecdotes extraordinaires, rencontre avec des personnages hors du commun, rencontre avec l’Histoire aussi, et suspense insoutenable: on ne peut plus lâcher le livre.

Et puis, on commence à parler d’un dénommé « bwana Hitler » et de l’annonce imminente d’une énorme guerre et l’auteur explique à son jeune ami Midsho pourquoi on ne tue pas tous les allemands par surprise, avant qu’ils ne nous tuent.

J’ai bien peur que nous n’ayons des règles très strictes en ce qui concerne la guerre, dis-je. Chez nous, personne n’a la droit de tuer avant qu’on ait donné un coup de sifflet et que le match soit officiellement commencé.

La guerre est vue de l’intérieur, par un jeune homme fougueux et inexpérimenté.

bizzarrement, ces nouvelles alarmantes me laissaient de glace. J’étais assez jeune et pétri d’idéal pour ne considérer cette escapade en Grèce que comme une exaltante aventure.

Et toujours l’humour, même dans les situations les plus désespérées :

Je suis un volontaire irrépressible. Je dirais oui à n’importe quoi.

Après trois années d’un courage extraordinaire et d’une chance époustouflante, le jeune Roald Dahl rentre enfin à la maison et, le cœur encore serré d’émotion, nous pouvons refermer le livre sur ses aventures.

3 réflexions sur « Roald Dahl »

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