
Maât est une des plus importantes déesses du panthéon égyptien.
Elle représente le bon ordre, la loi divine, relayée par la loi du pharaon à certaines époques. C‘était bien utile.
Sa signification a évolué au fil des siècles selon le type de société. Elle a parfois été confondue avec Tefnout, la redoutable lionne solaire.
Elle lutte contre la propension naturelle à se laisser aller à la désorganisation, à la paresse. Elle n’est donc pas naturelle. Elle demande des efforts.
Elle demande à l’individu d’agir pour le bien de la société : il doit être à l’écoute des autres et travailler à sa juste place, sans vouloir davantage et sans égoïsme. C’est la condition de l’ordre social dans une société un peu totalitaire, où l’individu est moins important que le groupe.
Elle signifie aussi la vie : perpétuer la vie demande beaucoup d’altruisme et un effort quotidien pour se nourrir, élever les enfants, assurer la continuité de la société, etc.
Elle est représentée avec une plume car lorsque les âmes des défunts sont jugées, on les met sur la balance en face de la plume de Maât. Si l’âme pèse plus lourd, c’est qu’elle a mal agi mais si au contraire elle est plus légère, ce n’est pas mieux car cela signifie qu’elle n’a rien fait, la paresseuse. D’habitude, on dit que seuls ceux qui ne font rien n’ont aucun risque de se tromper mais là, ils ont tort quand même !
L’âme, le ka, doit être en parfait équilibre. Il faut donc être actif, savoir se taire pour laisser la place aux autres, et rester mesuré dans ses désirs personnels.
beaucoup appris