Que diriez-vous d’un joli poème nostalgique pour commencer cette page ?
- Vous ne saurez jamais – Marguerite Yourcenar
J’aimerais aussi vous parler de cette journée festive de Noël, partagée cette année avec les « Restos du Coeur ». Nous pensions leur apporter notre contribution : le spectacle La Fille du Père Noël, que nous avons joué gratuitement. Nous sommes repartis plus riches intérieurement que nous n’étions arrivés grâce à deux rencontres:
D’abord celle de Cosette, chanteuse de rue, accompagnée de son orgue de Barbarie. Cosette, c’est son nom d’artiste : « devinez pourquoi » lance-t-elle dans un éclat de rire.
Elle a 450 € pour vivre, ce qui lui assure un toit, l’eau et l’électricité. Après, il faut manger. Alors, elle se rend sur des brocantes, des marchés et chante pour quelques euros. Souvent, un commerçant lui donne un sandwich ou des légumes. Elle trouve que les gens sont si gentils et elle aime les ambiances gaies.
Elle mord dans la vie à pleine dents, ayant une éternelle soif d’apprendre. « J’aimerais faire du droit ». En même temps, elle est entourée de ses amis, ceux que l’on n’aime pas voir : un petit voisin trisomique, un compagnon qui a besoin de soins psychiatriques… « J’aime redresser ce qui est tordu », dit-elle en riant.
Puis elle ajoute « Pour moi, la vie, c’est que du bonus, sans la CMU, je serai déjà morte. »
Si vous voulez la voir et surtout l’entendre, contactez-la : cosette2005@wanadoo.fr
La deuxième rencontre de cette journée est celle de cette jeune femme à la longue tresse, qui est arrivée portant un gâteau magnifique : une véritable oeuvre d’art sur le thème de Noël ! Elle était pâtissière en Arménie, avant que la politique des grands de ce monde ne la jette sur les routes de l’exil avec son mari, sa mère, et ses trois petits garçons. Elle va s’en sortir, c’est sûr, mais que ce serait bien si quelqu’un pouvait accélérer les choses. Une embauche, une carte de séjour, et tout cela ne serait pour eux cinq qu’un mauvais souvenir. Contactez les restos du coeur de Paray le Monial si vous souhaitez l’aider.
Et bien voilà un deuxième poème nostalgique ou plutôt romantique :
Et puis une réflexion politique : Utopies et Dystopies
Enfin je rappelle mes articles sur le thème de Noël :
Le Père Noël et la petite fille – Brassens
Un conte de Noël : le bœuf et l’âne de la crèche
Pour l’année 2017, mon texte le moins lu est Saint Sébastien , rien à voir avec Noël mais je lui donne un petit coup de pouce.