Accueillons l’année 2023


Chers et chères passagers de mes mots,

Jamais je n’ai été aussi bouleversée qu’à l’occasion de ce passage symbolique vers une nouvelle année. Janus, le dieu des portes, celui qui regarde à la fois vers le passé et l’avenir, semble avoir laissé ouverte la porte du Temple, celle qu’on laisse fermée en temps de paix. Rarement le bruit des bottes n’a été aussi inquiétant sur notre planète.

Je sais par expérience que chaque année nous apporte et nous enlève quelque chose. Notre caractère humain nous pousse à soupirer bruyamment sur ce qui nous a été arraché et à ne pas toujours être conscient de ce qui nous est offert en échange et cela sera encore plus difficile cette année. En effet, nous entrons dans une période ou le retrait est matériel et l’apport plus spirituel. On peut appeler cela « cure d’amaigrissement » ou « sobriété », « recentrage sur l’essentiel » ou « pénurie », selon que l’on est de nature confiante et joyeuse ou que l’on reste attaché au confort matériel. Je ne cache pas que j’oscille entre les deux, mon coeur accueillant volontiers cette nouvelle ère plus alignée avec mes valeurs tandis que mes mains s’accrochent désespérément aux biens accumulés, qui sont autant de souvenirs.

Dans la symbolique de l’ancien alphabet hébraïque, nous arrivons je crois à la dix-neuvième lettre: Qof. Elle a la forme d’une hache. Voici un extrait des Fantômes du Futur :

La hache est un outil dangereux mais combien nécessaire pour élaguer les branches inutiles. Avec ce nouvel instrument de destruction éclairée, la hache du discernement, nous acquérons le pouvoir de nous séparer du superflu et de nous affranchir de nos illusions. Ce n’est que lorsque nous aurons abandonné toutes les fausses richesses du monde de la matière par une coupure nette et au besoin violente que nous pourrons passer par le chas de l’aiguille.

Laissons le mot de la fin à un personnage d’Oscar Wilde: « We are all in the gutter but some of us are looking at the stars »/ Nous sommes tous dans le caniveau mais certains d’entre nous regardent vers les étoiles ».

C’est un bonheur d’appartenir au groupe de ceux qui, d’où qu’ils soient sur cette Terre, se retrouvent sur ce blog et, à n’en pas douter, regardent vers les étoiles.

semaine 10 – mars 2010


broderie au ruban
broderie au ruban

Une image de broderie au ruban pour commencer cette semaine puisque c’est la fête des grand-mères !

Un proverbe : le pire n’est jamais certain, afin de  rester positif.

Un truc pour ceux qui disposent d’une cheminée: placez vos pelures d’agrumes (oranges..) sur un radiateur et quand elles sont bien sèches utilisez-les pour allumer le feu ou simplement pour voir briller la flamme et les yeux des enfants et laisser se répandre une agréable odeur.

Une fois n’est pas coutume : thème actualité avec un coup de chapeau au courage des Irakiens et des Irakiennes qui sont allés voter en masse malgré les menaces terroristes. Pour chacun d’eux, la décision de se rendre aux urnes a demandé du courage, vous savez, cette valeur démodée chez nous.

Et de nouveaux articles :

semaine 9 – mars 2010


carnaval Chalon 2010 groupe portugais
carnaval Chalon 2010 groupe portugais

 Cette semaine s’ouvre sur une image de carnaval, celui de Chalon sur Saône, avec un article sur le carnaband européen.

Les feuilletons mots d’enfants et jardinage se poursuivent.

nouveaux articles publiés cette semaine:

semaine 8 – février 2010


ambiance crépusculaire à St Denis
ambiance crépusculaire à St Denis

Pour bien commencer une semaine de travail, voici l’histoire des deux souris :

Deux souris coquines se promènent dans le cellier et avisent une jatte remplie de crème fraîche. Quelle aubaine ! Les voilà se penchant pour mieux tremper leurs moustaches…et tombant dans la crème. Après en avoir avalé plus qu’elles ne le souhaitaient, elles remuent leurs pattes en tous sens pour surnager comme elles peuvent. Les bords de la jatte sont lisses et elles ne peuvent réussir à s’accrocher.

Au bout de quelques minutes, elles commencent à fatiguer et désespérer. La première dit: « je n’en peux plus, ces efforts sont inutiles, je n’y arriverai jamais ». Et elle se laisse couler.

La deuxième ne s’avoue pas vaincue et garde un fragile espoir. Elle  continue de battre la crème en tous sens pour rester à la surface coûte que coûte. Au bout d’un moment, la crème semble s’épaissir, il faut des efforts énormes, mais elle continue. Bientôt, voilà qu’elle peut enfin se reposer sur une petite motte de beurre.  Elle est sauvée!

Inutile d’écrire la moralité de cette petite fable, tout le monde a compris.

Sinon, les feuilletons mots d’enfants et jardinage se poursuivent.

articles de la semaine

Apollon et la jacinthe

soupe de potiron

Judith, la dame de coeur

Salomé

Amour et mort toujours avec ce poème de Baudelaire : à une passante

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